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Dr Alain Vanasse est récipiendaire dans le cadre du Partenariat Innovation Québec–Janssen

Dr Alain Vanasse est récipiendaire dans le cadre du Partenariat Innovation Québec–Janssen. Dr Vanasse est directeur scientifique de l’Unité de soutien SRAP du Québec, professeur titulaire au Département de médecine de famille  et de médecine d’urgence de l’Université de Sherbrooke et directeur du groupe de recherche PRIMUS du centre de recherche CHUS de l’Estrie. 

Le projet proposé par Dr Vanasse s’intitule  »L’amélioration des pratiques basée sur les résultats empiriques en contexte réel : l’épidémiologie, les trajectoires de soins et l’efficacité des traitements pour les patients souffrant de schizophrénie au Québec. »

Le partenariat Innovation Québec–Janssen est un programme en partenariat public-privé entre Janssen et le ministère de l’Économie et de l’Innovation (MEI), et en collaboration avec le Fonds de recherche du Québec – Santé (FRQS) et le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS).

Le contexte

La schizophrénie affecte environ 1% de la population canadienne. Il s’agit d’une maladie grave et complexe, ayant un impact disproportionné sur la vie des patients et le système de santé. Les taux d’hospitalisations liées à cette maladie sont très élevés, et les taux de mortalité sont trois fois plus élevés que dans la population générale. Tout comme les facteurs individuels ou cliniques, les parcours d’utilisation des soins de santé – les « trajectoires de soins » (TS), ainsi que l’efficacité des traitements antipsychotiques sont déterminants dans l’évolution de la santé des patients.

Le projet

En support à la prise de décision éclairée et l’amélioration des pratiques en santé mentale, le but de ce projet est de générer des nouvelles connaissances en contexte réel sur la schizophrénie au Québec.
1) Portant sur l’ensemble de la population atteinte de schizophrénie (90 000 individus) au Québec, un portrait épidémiologique sera produit et portera sur l’incidence, la prévalence, et les taux de mortalité, de consultations à l’urgence et d’hospitalisations.
2) Des analyses porteront également sur la description des trajectoires de soins qui précèdent les diagnostiques afin de repérer des opportunités pour intervenir précocement dans le traitement de la maladie. Ces analyses permettront également de décrire les trajectoires de soins dans les années suivant le diagnostic pour identifier des inégalités sociales et économiques dans le traitement de la schizophrénie
3) Enfin, les analyses permettront de comparer l’efficacité et la sécurité des différents traitements antipsychotiques, de même que l’adhésion des patients à ces traitements.

Les retombées anticipées

Les résultats de cette étude serviront d’informations empiriques, issues du monde réel québécois, sur la maladie et les inégalités sociales et économiques qui y sont observées. Ces informations sont précieuses pour les décideurs pour établir des priorités et allouer des ressources adéquates et pertinentes pour améliorer les soins et services offerts à la population du Québec. La description des trajectoires de soins des patients atteint de schizophrénie permettra de décrire l’historique pour mieux caractériser les « prodromes » de la SCZ et agir le plus en amont possible, ainsi que d’évaluer la réaction du système de santé auprès des patients diagnostiqués et d’identifier des trajectoires de soins optimales personnalisées.

Avec ses partenaires utilisateurs de connaissances, l’équipe de chercheurs travaillera dans une perspective clinique et organisationnelle, en misant sur le transfert des connaissances.

  • Implantation et accompagnement du changement